J'ai ouvert un livre. Oui, je sais, ça sonne nul comme ça, j'aurais dû faire un truc plus stylé, genre, "la révélation", "l'illumination"...Mais non, c'est qu'un livre déjà, et c'est juste parce qu'il me fait mourrir de rire, pas moins. Je ne pensais pas cela possible, depuis que j'avais avalé l'entière création de Douglas Adams depuis quelques mois déjà (et avec regret, car elle était quand même bien maigre: LE guide galactique, quoiqu'énorme, ne compte que 5 tomes, dont une fin qui laisse sur sa faim, justemment; et 2-3 aventures du détectives holistique Dirk Gentle). Et puis, paf, je me suis souvenu de FlupKe, parlant de Terry Pratchett. Au moment où il en parlait (où il l'écrivait pour être précis), j'avais pas vraiment percuté, pourtant, c'est un nom assez célèbre dans ce genre littéraire (fantasy humoristique ?, ou tout simplement univers farfelus...). Un premier livre assez mince, mais ça m'a suffit, du moins, pour décrouvrir un genre qui apparement s'étale sur quelques 25 volumes, et d'autres encores. Dans "La huitième couleur" (le premier volume des annales du disque-monde), Rincevent, mage raté, et Deuxfleurs, touriste malgré lui parcours ledit disque-monde, lequel est posé sur 4 éléphants, eux-même reposant sur la tortue céleste, la majestueuse A'Tuin. Qu'est-ce qui régit le disque-monde ?, peu importe car les dieux s'amusent pas mal à un jeu de société raffiné avec les mortels en guise de pions, Qu'est-ce qu'il y a de pire qu'un vulgaire coffre aux mille-pieds, et aux dents acérées ? Ce même coffre qui vous regarde, et qu'est-ce qu'il y a au bord du disque-monde ? seul les fous le savent, et Rincevent se garderait bien de le savoir, d'autant plus que la mort en personne (car il s'agit d'un mage) doit le prendre à l'heure du trépas, sans qu'aucune occasion ne soit pourtant bonne. Et qu'on se foute de la mort comme ça, c'est mal (et très drôle), d'ailleurs elle (plutôt il) le supporte de moins en moins bien.