Reviens à la base du film "d'aventure", de ceux qui fleurirent entre le début des années 80 et le début des années 90. D'ailleurs le titre de la version française ("Benjamin Gates et le trésor des Templier"), à coup sûr, a été pensé dans cette optique: Ramener dans les salles tous les vieux ayant connus ce genre de film dans leur jeunesse.
Malgrés le fait qu'Esvo se montrait plus ou moins réticent à aller voir ce film, nous en ressortîmes loin d'être déçus, bien au contraire. Esvo avait quelques craintes fondées sur une bande annonce vaguement "truguée" pour renforcer l'impression de mystère et de secrets fantastiques.
Bon, sans spoiler le film, je dirais déjà qu'il n'y a aucun "secret fantastique", et qu'on est loin des artefacts d'Indiana Jones. On reste pendant tout le film dans une sorte de patriotisme latent (pas tellement genant), car il est beaucoup question de la déclaration d'indépendance, assurément chère pour tant d'Américains.Enfin...
Benjamin Gates est obsédé par un trésor, intimement lié au franc-maçons (oui, moi même je me dis que "Benjamin Gates et le trésor des franc maçons, ç'aurait été...étrange). S'il est aussi hanté par cette chasse au trésor, c'est parce que son grand-père le saoulait avec des histoires de Templiers (justemment). Logiquement, il investit toute sa vie dans une recherche qui ne donne rien...jusqu'à ce qu'il trouve le premier indice. Et qu'il se lie ainsi d'inimitié avec celui qui l'aidait, mais qui pourtant deviendra son rival (tout le film durant).
Donc, Nicolas Cage, on aime ou on aime pas, même s'il est moins charismatique qu'Harisson Ford (dans ce registre, qui pourrait lui arrive à la cheville ?). Film américain calibré, alors une Diane Kruger à sauver, un assistant (Justin Bartha) qui fait rire (?) par son inaptitude, un méchant qui fait bien le méchant (Sean Bean, cf Le seigneur de Anneaux), et en prime, pour bien être proche d'Indiana Jones, un père qui ronchonne (Jon Voight). Pas de surprise, fin en happy-end, mais un excellent divertissement.