Danny th DogDanny the dog. Et le titre dit quasiment tout. Danny, est un esclave, appartenant à Bart (Bob Hopkins, Super Mario Bros, remember ?), riche truand Anglais (ou Ecossais, je sais plus) se faisant passer pour son oncle. Ce dernier est une belle enflure, alléché, à chacune de ses expéditions, par l'odeur de l'argent. Danny, lui, est un mec qui se bat bien, dès qu'on lui ôte son "collier", tel un vrai molosse. Pourtant, le dernier "rendez-vous" se passe mal, Danny semble totalement innattentif, normal, il a vu l'objet de ses rêves, un piano. Dans un entrepot contenant des pianos, Danny attend qu'on le sonne pour intervenir, mais la tentation est trop forte, il est entouré de tant d'objets si attirant, tous ces pianos. Sam, un aveugle (Morgan Freeman), doit justemment réaccorder ces pianos, et c'est ainsi qu'il font connaissance. Danny aime la musique et les pianos. Sam aime les pianos et l'intérêt que porte Danny sur ces derniers. Pourtant, Danny doit à nouveau se battre, et la rencontre tourne court. Lors d'un accident, Danny sera livré à lui même, et retrouvera Sam, lequel l'accueillera chez lui, où il fera la connaissance de Victoria, vive, bavarde, mais surtout passionnée elle aussi, par la musique. Danny est un centre d'intérêt qui soulève beaucoup de questions, auxquelles Danny ne peut répondre, mais trouve attirantes. Il sera de plus en plus obsédé par son passé, qui lui reste trouble, par les rapports qu'il a avec Bart, et par sa mère, qu'il semble ne jamais avoir connu. S'en suivra quelques scène de bagarres avec des intruments contondents, dont une dans un endroit exigu (elle vaut le détour), quelques lieux communs agréables sur la cuisine, quelques personnages à la prestance remarquable bien que trop peu vu (au regard de leur physique), et un moine shaolin albinos.

L'accroche du film, "La musique peut-elle sauver de la violence ?" (ou quelque chose comme ça), est bien respectée, au pied de la lettre même (non, rassurez vous, Danny n'échappera pas à la mort en balançant un piano sur un assaillant). Le film alterne séquences de baston remarquablement bien orchestrées, avec des mouvements jusque là rarement, si ce n'est jamais vu, d'autres séquences loin d'être anodine d'une vie ordinaire, à laquelle Danny aspire, faite de rire, de saveurs, et d'instants touchants, et des séquences de violence. Par là, j'entend celle avec Bob Hopkins, qui joue vraiment bien son rôle d'enflure.
On ne peut que être touché par la façon dont Danny revient à l'humanité, celle de base. Celle qui semble si naturelle mais qui lui fait défaut jusque là. On ne sera qu'ému par ce premier rôle vraiment différent de Jet Li, Louis Letterier nous prouvant qu'on peut avoir de la castagne à l'écran, sans que ça soit trop "inutile". Allez, vous aurez même le droit de pleurer à la fin, de toute façon, personne ne vous verra, puis vous trouverez bien un prétexte, genre, "j'ai un truc dans le l'oeil", ou, "je dormais, et je repensais à E.T/L'ours/etc".

Conclusion: Il ne m'apparait pas pertinent de dire si ce film est "bien" ou pas, je ne pense pas que la question se pose. Par contre, je pense qu'il est touchant et intéressant. Bref, allez le voir, ça ne se regrette pas. Si ce genre de film "poignant" ne vous touche absolument pas, ça n'est pas grave, vous le trouverez juste chiant, et personne ne vous en voudra, mais vous louperez juste une scène de combat trop pure avec un moine shaolin albinos, à la fin :D Le film