L'ensemble des titres alterne rythmes relaxants (09-la cravate), presque hallucinés (15-le repos après le combat), technoïdes rétro(16-le supermarché), ambiances quasi-tribales (08-les status de notre amitié), et chanson française pur-jus (02-christophe-senorita). Un choix hétérogène bien loin d'être déplaisant, car c'est aussi ce qui me plait dans ce genre de bande-originale, c'est que c'est loin du convenu, bien qu'artistiquement très bien léché des bande-originales des films d'action/aventure américains, auquel même le compositeur attitré de Tim Burton, Danny Elfman, n'échappe pas. Est-ce parce que c'est un film français ? Surement. Maintenant, content de replonger dans des mélodies douces et agréables, de ce qui serait le meilleur easy-listening du monde (et fatalement de ne pas considérer ce « genre », comme une insulte), je me plais à écouter (entendre ?) en boucle 03-cravate club, et 01-générique part 1. Ce dernier titre, pour des raison très simple encore: Entendre Edouard Baer dire « Avec Charles on est vraiment vraiment ami, et c'est vraiment vraiment un gros connard », enchainant tout de suite avec un sifflement dont les notes sont aisément remémorables (utilisées d'ailleurs pour la pub du magazine « Psychologies magazine »).

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